Monaco futsal, créé à l’initiative de jean-claude haddad, un passionné de la
première heure, existe depuis déjà 7 ans en principauté. ce club prône le respect de l’autre et le plaisir de se retrouver autour d’un ballon rond.
A peine arrivé dans une salle annexe au-dessus du stade des Moneghetti, on entend les ballons taper contre les murs, les chaussures crisser sur le parquet. Et la voix de Jean-Claude Haddad, le président et créateur du Monaco futsal, en train de replacer et de prodiguer ses conseils à ses joueurs.
Jean-Claude Haddad est l’un des pionniers du futsal dans la région. Passionné par ce sport “depuis toujours”, il a ramené dans ses valises le modèle espagnol, nation majeure du futsal.
“Le futsal est né au Brésil, les plus grands joueurs du pays comme Ronaldinho, ont d’abord commencé par le futsal. Mais l’Espagne est un modèle de réussite pour moi”, assure Jean-Claude Haddad. Il souhaite faire de son club une référence, avec l’idée de créer une équipe nationale monégasque dans le futur.
“Grandir sans se brûler les ailes”
Récemment, le Monaco futsal a créé son académie qui compte une soixantaine de pratiquants venant de tous horizons. Petite particularité : elle porte le nom d’une des plus grandes stars de ce sport, Fernandao, joueur du FC Barcelone.
“C’est un honneur d’avoir la reconnaissance d’un joueur de ce calibre. Au futsal il n’y a pas de barrière entre les pros et les amateurs. Il a adhéré à notre projet, preuve que notre club renvoie une bonne image. On souhaite grandir sans se brûler les ailes”, explique le président.
Jean-Claude Haddad souhaite obtenir la reconnaissance du milieu. Et c’est en bonne voie. Le club réalise chaque année des rencontres avec une sélection de Catalogne. La dernière en date, le 8 décembre dernier, s’est soldée par un match nul 6-6.
Dans quelque temps, Monaco futsal aura peut-être une autre occasion de se mesurer aux plus grands. E-mail à l’appui, le président présente une invitation du club kazakh d’Amalty City, champion d’Europe en titre.
Être stable pour avancer
Pour cet amoureux du ballon rond, inculquer le respect est aussi important qu’apprendre un geste technique. “Un gamin quand il joue dans mon club il doit se sentir à l’aise et prendre du plaisir. Je leur demande avant tout de se respecter les uns des autres.”
Pendant l’entrainement, Jean-Claude arrête le jeu après une talonnade impromptue. “On ne fait pas de talonnade sans regarder, vous n’êtes pas des Zidane. Lui il jetait toujours un œil avant d’en faire une.”
Pour lui, le club ne pourra se développer et être reconnu que s’il dégage une image positive. “En France, le futsal est mal vu, peu structuré. Je veux un club stable, c’est comme ça qu’on avancera.”